« Le culte de Mitra est sans conteste le plus répandu, en tout cas dans les terres occidentales. Mitra est un dieu bienveillant et qui a le sens de la justice et de l’équité. Sa représentation sous forme d’un homme de grande taille, aux cheveux bouclés et barbus, aux traits sereins exprime la compassion et la miséricorde dont il fait preuve. Chose assez rare pour être soulignée, ses commandements incitent au respect des droits individuels, quitte à traiter sévèrement les actes des hommes lors du Jugement dernier. Je dois dire que dans ma Némédie natale on s’accommode assez bien de la volonté des prêtres de Mitra à lutter contre l’emprise de Set et plus généralement de l’oppression qui peut s’exercer au nom de tel ou tel autre dieu. Ils se montrent particulièrement instruits et impliqués dans la vie civile et la prospérité des cités où ils ont construit leurs temples sans ornement.

J’ai pourtant souvent entendu les reproches des adeptes d’autres cultes dans des régions plus éloignées qui ont vu se répandre une religion monothéiste particulièrement intolérante vis-à-vis des autres croyances. Au sein même de l’Aquilonie, la suspicion est de mise envers qui ne reconnaît pas la suprématie de Mitra. Mitra, dieu de lumière, qui fait scintiller la civilisation hyboréenne. Alors que dans certains pays, Ophir, Koth, Brythunie ou Corinthie le manque de ferveur et la tolérance vis-à-vis d’autres cultes conduisent inexorablement à de nombreux troubles sociétaux. La liberté de conscience s’en trouve relativisée, encore plus dans des contrées où les prêtres de Mitra admettent sans difficulté l’esclavagisme.

Les plus fervents adorateurs se sont rassemblés au sein d'un Ordre appelé la Flamme de Mitra. Si de nombreux prêtres sont investis dans la société des hommes en bâtissant de nouveaux établissements, en gérant de grandes communautés ou en participant au rayonnement de la culture occidentale, les membres de la Flamme semblent tournés vers des pratiques plus mystiques, cherchant à travers des rituels une relation plus intime, plus pure et plus lumineuse avec leur dieu.»

Gemistos le nomade (érudit némédien)

 

Le culte est actif dans les pays suivants : Aquilonie, Argos, Corinthie, Némédie, Ophir, Zingara, Brythunie

Couleurs : bleu sur blanc

Symbole : sceptre