« Le temple d’Ishtar est certainement le bâtiment le plus troublant, et pour certains le plus attirant de la ville d’Akbitana. Finement sculpté et paré de mille couleurs, il y règne une atmosphère sensuelle qui enveloppe une immense idole d’ivoire, représentant une femme ailée au torse dénudé.

Il ne faut pas se méprendre sur la nature et la situation des jeunes gens aux attitudes aguicheuses qui fréquentent l’endroit. Ce ne sont pas de vulgaires prostitués. Certaines jouissent des plus grandes marques de respect de la population akbitanienne qui leur confère un caractère sacré, tout du moins durant certains rites. On vient ici pour renouveler par la grâce divine la fertilité et la prospérité des cultures et des corps. Dans d’intenses cérémonies sensuelles les prêtres et prêtresses incarnent la déesse et ses amants, dont Adonis le premier d’entre eux. Cependant ce n’est pas tant l’ambiance du lieu que la crainte qui attire de nombreux adorateurs : crainte que la nature dépérisse et que l’envie des hommes de s’accoupler disparaisse.

Pour les shémites, Isthar est fille d’Anu et à ce titre règne sur le cosmos et par-là sur la destinée des hommes. Comme chacun sait les étoiles influencent le comportement de ces derniers. C’est donc aussi de son avenir qu’on vient s’entretenir auprès des filles, fils et amants d’Ishtar. »

Gemistos le nomade (érudit némédien)

 

Le culte d’Ishtar est actif dans les pays suivants : Shem, Corinthie, Zingara, Zamora, Khoraja, Koth, Khauran, Iranistan

Couleurs : violet sur blanc

symbole : sphynx féminin avec ailes et pattes de lion